lundi, avril 30, 2007
Imagine
samedi, avril 28, 2007
Self Control
J’ai la nostalgie d’une époque que je n’ai pas vécue. J’ai une folle envie d’aller danser. Une main qui n’a pas encore pris la mienne. Furieux l’appel de l’oubli. Déchaîné l’appel de l’abandon.
Je me surprends encore à penser. Et rêver n’égale en rien la beauté de la nuit, l’éveil du noir, le réveil des lumières.
Aller danser. Les talons au trottoir, les mains en l’air, les hanches en rond et l’esprit ailleurs.
jeudi, avril 26, 2007
mardi, avril 24, 2007
mercredi, avril 18, 2007
extrait 3 Curiol
"Elle raccroche, se lève et se met à improviser une danse désordonnée en tournoyant des bras, en sautillant d’un pied sur l’autre, suivant un rythme qu’elle est seule à entendre, jusqu'à ce qu’essoufflée, elle s’effondre en sueur sur le canapé.
Elle a frappé, la porte s’ouvre. Il a un sourire un peu branlant, la parole en suspens. Elle se demande si, toute sa vie, elle sera destinée à frapper contre des portes d’appartements pour qu’un homme la laisse entrer ou il ne s’agit que de répétitions accidentelles. (…) -mon frère et sa femme travaillent beaucoup- existence de couple moderne, occupée à réussir, le matin pressé, le soir épuisé, la journée séparé."
Celine Curiol, Voix sans Issue
extrait 2 Curiol
"Elle se déshabille, se douche se rhabille et sort. Les quais de metro sont pleins de voyageurs piaffants. Prêts à repousser toute personne en travers de leur route, ils se ruent dès l’ouverture des portes automatiques sur les quelques sièges libres. Le temps est leur seul maître. Ils font tout vite pour grapouiller des minutes volatiles comme s’ils gagnaient ainsi un bonus à ajouter en fin de vie. Elle se tient droite entre deux épaules dures qui n’ont aucune intention de se décaler pour lui faire de la place. Elle sent un parfum entêtant, une respiration sur sa nuque, la transpiration de corps muets, raidis, fourrés dans une rame étroite trop proches les uns des autres pour s’inspirer autre chose qu’une répulsion contenue. Elle gigote un peu pour faire circuler le sang dans ses jambes. On lui jette un regard agacé puisqu’elle ne sait pas se tenir tranquille et perturbe le bon déroulement du trajet."
Celine Curiol, Voix sans issue
extrait 1 Curiol
Le Livre n'est pas fameux. Parfois il est d'un ennui..... parfois il est d'une impatience..... et Parfois il vous prend aux tripes. Il est Bizarre ce livre. Je ne sais pas encore si je l'aime mais je l'ai frenetiquement lu et certains passages restent. c'est fou a quel point celui ci me ressemble:
"Elle est passée près de la station de metro mais n’est pas descendue. Elle a continué à marcher sans connaître le chemin, s’orientant selon son intuition. Elle a fait pas mal de détours volontaires pour ne pas arriver trop vite à la maison. Elle n’a pas croisé beaucoup de monde, elle s’est rappelée que c’est dimanche. Dans un bistro, elle a bu longtemps un café fade, contemplé le verre d’eau qu’on lui avait servi avec réticence. Assise à la table de formica derrière la vitre à laquelle collait un jour gris, elle n’a rien fait. Elle n’a pas regardé les passants puisqu’il n’y avait presque aucun. Elle est restée immobile avec, dans la poitrine une espèce de brouillard acide animé de courants."
Celine Curiol; Voix sans issue
dimanche, avril 15, 2007
ceci n'est pas...
Ceci n’est pas la question piège lequel des deux noyaux est Zeina et lequel moi, ça c’est les deux noyaux d’avocat que W compte planter pour avoir de jolis avocats verts foncés….
Zeina c’est plutôt la jeune fille très très prise dans sa sérieuse conversation téléphonique.
Ecoute W. vraiment vraiment bon courage pour ton initiative agricole !!!!
W.!!!!
Il a eu 34 ans aujourd’hui. J’étais un peu embrumée parce que j’étais convaincue que l’invitation était pour 20h. Lorsque Zeina m’appelle à 11h30 pour voir où j’en suis, je pris conscience que W. nous avait invités pour un… brunch !
De surprise en surprise, la maison était remplie d’amis, de parents et d’enfants. Il y avait même quelques adolescents. Une musique posée de fond et de la nourriture. Un air de fête, d’été, de famille. Le soleil frappait fort et l’ambiance détendue.
Les 34 ans te vont bien W. mon grand ami !!!!
Revoir Philippe et Olivier fut un plaisir. Et le regard que pose la petite Eve sur W. son grand parrain est magnifique.
Joyeux anniversaire alors !
nb: sublime ton gateau d'anniversaire improvise sous l'oreille de Frida Kahlo!
jeudi, avril 12, 2007
Brooklyn Follies
« Vous savez ce qui est arrivé la dernière fois qu’une nation a écouté un Bush ? demande t-elle.
Personne ne dit mot.
« Son peuple a erré dans le désert pendant quarante ans ! »
malgré lui, Tom éclata de rire »
De Nathan a Joyce
« …Ne prend pas ce chemin la Joyce. Essaie d’encaisser les coups en souplesse. Garde la tête haute. N’accepte pas de monnaie de singe. Vote démocrate à toutes les élections. Balade toi a vélo dans le parc. Rêve de mon corps doré et parfait. Prend tes vitamines. Bois huit verres d’eau par jour. Soutiens les mets. Va beaucoup au cinéma. Ne travaille pas trop au bureau. Viens avec moi faire un séjour a paris. Viens a l’hôpital quand Rachel aura son bébé, et prend dans tes bras mon petit fils ou ma petite fille. Brosse toi les dents après chaque repas. Ne traverse pas la rue quand le feu est au rouge. Prend le parti des opprimés. Ne te laisse pas faire. Rappelle toi combien tu es belle. Rappelle toi combien je t’aime. Bois un scotch on the rocks chaque jour. Respire a fond. Garde les yeux ouverts. Evite les aliments gras. Dors du sommeil du juste. Rappelle toi combien je t’aime »
mardi, avril 10, 2007
Maamoul
Leur trajet en avion les rend encore plus precieux. deux jours apres paques, leur symbole reste le meme, leur gout n'en ressort que plus delicieux, et la nostalgie qu'ils degagent s'impose par l'exil.
je n'essaierai pas de decrire ce qu'ont du penser, dire ou ressentir mes parents en les emballant. mais ces maamoul ont une odeur d'amour!