mardi, janvier 29, 2008

la ville qui prend corps






(...)Beyrouth rira dans son sommeil;
Des ailes brisées sur des manèges oubliés
Et des âmes perchées sur le passage des années.(...)

Contre le mur





Il y a un lieu où le mur finit. Aucun mur ne transperce l'atmosphère, pas tous ne se referment sur eux meme.
Certains meme tombent.
Et parfois, prendre une pause au pied du mur....

dimanche, janvier 27, 2008

Vous n'avez donc rien appris???

Il y a à apprendre de toutes les guerres. De toutes les Histoires. De tout de qui a été fait avant. Et si on le refait c’est qu’on sombre dans l’inconscience ou pire dans la volonte consciente et criminelle de refaire puisque cette fois ci on fait en connaissant déja les conséquences. On n’aura pas le luxe de nous dire: on ne savait pas, on ne pouvait pas prévoir.
Pourquoi ces jeunes imbéciles se sont-ils rués dans la rue pour bruler des pneus et bloquer la rue ? Quel est le malheureux qui les a incités ?
Sommes nous prets a revivre ce qu’on reproche à nos parents de nous avoir fait vivre ?
Comment aujourd’hui encore, alors que l’information internationale envahit tous les ecrans libanais, Que tout le monde est scolarisé, comment se laissent t-ils manipuler ?
Je ne reconnais pas la generation qui est venue apres la mienne. Je ne connais que trop bien celles d’avant la mienne. Et la mienne est perdue entre deux feux. Des reves de democratie et un refus de la violence, des souvenirs encore vifs de la guerre mais Que faire alors ?
N’avez vous donc rien appris ? Navez vous donc pas honte ?

mercredi, janvier 02, 2008

Nouveau, Neuf, Nouvel, An.. cienne... et puis Zut!










Canal Saint Martin, Quand les libanos chantent a tue tête en plein point éphémère et Puis une nouvelle année commence et puis qui s'en fout, puisque finalement, comme l'a si bien dit elle: la mer est généreuse et le temps relatif....

Meshwar ray7in meshwar....

Au début, les choses, les sons, les images les souvenirs de notre enfance nous semblent RINGARDS. Inutiles. Obsoletes. On regarde vers LE FUTUR. On fonce vers l'avenir. On oublie le passé; du moins, on l'Occulte.
Bon... Et puis un BEAU jour, de décembre ou de novembre ou juste un soir d'été peut être, Ce reniement devient attendrissement, On se retourne avec NostalgiE vers tout ca et on se surprend a chantonner avec une larme au bord du coeur le generique de notre programme local d'enfance: "Meshwar ray7in meshwar, ta nobrom el 3alam bi nhar sawb el shar2 sawb el gharb, yemkin ma fi far2 mesh mouhemm la wayn nrou7, el mouhemm nrou7 el meshwar..."
On a des cravates, des talons, du noir autour des yeux, un compte en banque, des rEVEs précis. On a troqué nos eastpack pour des sacs a main en cuir, nos copies K7 pour des ipods. On a déjà eu des amours et des ruptures, des cœurs ficelés et convalescents, des entrées en scènes, des actions en bourses. Mais tous ces AIRS ressortent avec tendresse et émotion. Sommes-nous devenus subitement vieux? Ou tout simplement sages et sans aucune honte??