vendredi, janvier 30, 2009

A lili ou moi ou toi ou n'importe qui

"...See you can breath without no back up (...) you know there's still a place for poeple like us (...) you see it's not the wings that make an angel (...) easy as a kiss we'll find an answer put all your fears back in the shade don't become a ghost without no colors (...)" et puis lalalala pour ceux qui connaissent la chanson mais n'ont pas encore appris le refrain, car la vie se repète surtout dans les chansons.

"Lili" Aaron

mercredi, janvier 28, 2009

l'origine du monde


Et si l'origine du monde enfantait des monstres? Comme cela doit être angoissant! Quel fardeau! Quelle responsabilité à ce moment là d'être l'origine du monde!

"l'origine du monde" Gustave Courbet

mardi, janvier 20, 2009

Confondus

Les fondre ensemble oui, mais doit-on pour autant confondre la chair et le corps, la tendresse et l'amour...

lundi, janvier 19, 2009

Conquistador


L'homme aime la conquête. mais parfois il se méprend et crie victoire trop vite... parce que s'il possède le sol, la terre qu'il foule de ses mains et de son corps, qu'il caresse et contre laquelle il se couche, il ne possède pas encore l'âme de cette terre et son esprit. S'il arrive à se protéger des intempéries sous les tendres branches et au creux des vallées, il n'est pas peut être pas encore arrivé à récolter les fruits....
La terre est généreuse mais jamais acquise qu'aux prix d'efforts constants et continuels. La terre est tendre mais pas toujours aimante.
Pour la découvrir, il faut de la constance et un amour immodéré pour les voyages. Il faut du respect. Sinon cette terre d'apparence conciliante crachera son feu là où ne l'attend pas, brulera les semences, castrera le conquistador et de chatte se transformera en louve.

dimanche, janvier 18, 2009

Prédateurs

Le métro de Paris. Station Porte d'Orléans, direction porte de Clignancourt, arrêt supposé: Odéon.
Mon ami délirait sur les dinosaures. Il se demandait comment serait le monde si les disparités étaient mieux réparties, plus visibles. S'il y avait eu beaucoup plus de nains, comment aurait-on traité la démesure?
Mon ami est fou. Il a une logique propre à lui. On pourrait dire qu'il est indifférent mais au fait il est détaché. Il se préserve des coups en posant sur le monde et l'humanité un regard critique et posé. Mon ami est sage à sa manière. Puis mon ami m'a dit: "Par exemple comment serions-nous organisés s'il y avait aussi 6 milliards d'éléphants? on aurait moins fait les malins en tout cas!!!!" Pourquoi pas des ours? ou des hyènes et des lions?
On a réfléchi en rigolant. Lui insistait sur les dinosaures. Puis, très sérieusement, très calmement il me dit: L'homme est tel qu'il est aujourd'hui parce qu'il n'a pas de prédateur qui le menace alors il devient le prédateur de lui même".
j'ai été frappée par la justesse de ses propos. C'est vrai... Serions nous plus solidaires si nous étions sous une menace naturelle permanente? aurions-nous eu besoin d'un organigramme social si complexe?
Peut être qu'on se seraient organisés en chefferies simples liées les unes aux autres par le besoin vital de se protéger et perpétrer la race.
Mais l'homme trouva le feu et muni de son intelligence galopante, il régna sur le monde ou du moins se complut dans ce rôle fixé par lui même. Alors, notre destin sera-t-il de signer l'arrêt de notre propre mort simplement parce que rien d'autre ne vient menacer notre existence?

mercredi, janvier 14, 2009

Une minute?

Il va falloir bien plus qu'une minute de silence pour les victimes du massacre de Gaza. Là, maintenant, aujourd'hui, ça a dépassé le Hamas et le terrorisme et la différence de culture et le Jihad, et le droit de se protéger, et le droit de retour, et la Bible et le Coran et la Torah et les colons, et la gauche et la droite et le passé et l'Histoire. C'est juste et tout simplement un massacre de sang froid, un crime contre une humanité que VOUS, je vous accuse d'avoir créé, vous les israéliens, vous les européens, vous les américains, vous les arabes.
Regardez-les.... Oui c'est vrai, l'extremisme religieux est grave et il fait peur et il menace mais l'extremisme militaire est encore pire....

pour ceux et celles qui n'ont pas encore écouté ces mots: http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/14/01003-20090114ARTWWW00632-a-gaza-un-medecin-francais-raconte-lhorreur.php

dimanche, janvier 11, 2009

Derrière le rideau


Un soleil nouveau se lèvera t-il sur l'année 2009 dont la venue a été célébrée sous le signe de crise, de massacre et d'intempéries??
Dans tous les cas, derrière les voiles des rideaux de la maison de mes parents, un soleil se couchait bien, sur un pays morose sans confiance mais dont l'énergie de survie ne meurt jamais.

Noel est en retard pour les enfants palestiniens


Moi les soldats je les préfères petits et accrochés, inoffensifs, aux branches d'un sapin de noël. Je les préfère côtoyant des boules, les cloches, les bonshommes de neiges et les guirlandes. Je les aime en bois. je les préfère sans armes et si avec alors juste pour la forme. je les préfère qui ne se soumettent pas aux ordres d'une armée elle meme à l'ordre d'un etat terroriste. Je les préfère qui ne tirent pas sur les enfants, les femmes, les habitations "pour se protéger" parce que c'est leur "droit de se protéger" d'un peuple qu'ils affamment, qu'ils isolent, et sur les terres duquel ils se sont installés par la force.
Les soldats moi, je les aime en chocolat dans les boulangeries pour pouvoir les croquer la mitraillette au début et le casque à la fin. je les aime dans les jeux de société en maximun deux dimenssions.
Je les préfère dans les chamsp de bataille, loin des civils, dans des combats égaux.
Au fait je ne les préfère pas.
Noel tardif, parce que pas si lumineux que ça. Parce que la terreur fait mal. Parce que les enfants, tous de toutes religions confondues ont droit à un Noel paisible.
Parce que tout le monde a laissé tomber la Palestine et cela, depuis longtemps, depuis 48, depuis le jour où les arabes lui ont dit: vas y ma belle, bats toi contre les occupants on est tous derrière toi et puis ils se sont retirés la laissant dans une mare de sang devenue océan sans fin de malheurs et de solitude.