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"S'il y a naufrage, c'est qu'il y a eu navigation" Jean-Claude FOREST
"Tout ce qu'on peut espérer en ce monde de coeurs en miettes, c'est d'aimer les morceaux" Howard BUTEN
Encouragement aux jeunes qui pensent encore que la culture en vaut la peine. pour tous ceux qui sont au Liban, vous etes donc cordialement invites a visiter ce cine club qui promettra beaucoup d'inedits. Bon courage et vive le cinema!
Le ciné-club du Père Spicasse
Présente
La Guerre de la Paix
(The War of Peace)
de Hady Zaccak
Le jeudi 1er mars 2007 à 20h 30
Au théâtre Béryte
La projection aura lieu en présence
du réalisateur, de l’équipe
et des personnes filmées.
Elle sera suivie d’un débat.
Entrée libre
Projeté sur les écrans de la Future Tv à la veille de la commémoration de l'assassinat de Rafic el Hariri dans des circonstances irrespectueuses de l'esprit du film (coupures publicitaires relevant souvent de la propagande), le documentaire de Hady Zaccak, "La Guerre de la Paix" a été rattaché à tort à une mouvance politique particulière. C'est dans l'objectif de remettre ce film dans le contexte qui lui est propre, que nous nous proposons pour inaugurer notre ciné-club de le projeter en présence du réalisateur ainsi que des membres de l'équipe et des jeunes interviewés. La projection qui aura lieu le jeudi premier mars 2007 à 20h30 au théâtre Béryte, sera suivie d'un débat.
J’aspire le bon sens de la fourmilière.
Je respire à devenir pure.
Dans un soubresaut d’identification,
J’aspire des paroles, des paroles,
En paraboles-----------------------
"Par bribes la ville te dépouille de toute certitude. Il ne peut jamais exister de chemin tracé d’avance et tu ne peux survivre que si rien ne t’est nécessaire. Tu dois pouvoir tout changer de but en blanc, laisser tomber ce que tu fais, repartir en arrière."
Le voyage d'Anna Blume; Paul Auster, 1987"Je ne sais pas pourquoi je t’écris a présent. En vérité je n’ai guère pensé à toi depuis que je suis arrivée ici. Mais soudain, après tout ce temps, j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose à dire, et si je ne le note pas rapidement ma tête va éclater. Peu importe que tu le lises. Peu importe même que je l’envoie-en supposant que ce soit possible. Peut être cela se ramène t-il à la chose suivante. Je t’écris parce que tu n’es au courant de rien. Parce que tu es loin de moi et que tu n’es au courant de rien."
Le voyage d'Anna Blume; Paul Auster, 1987
Alors c’est quoi the issue? Tout commence par un bus et tout se termine par un bus? Ou tout commença par un bus et tout recommencera par un autre bus ? Ou peut être est-ce un message de la part de la « 3eme main » pour intimider les gens ? Alors on s’attaque aux bus pour ouvrir des plaies pas encore complètement fermées ?
Aujourd’hui je ne suis avec personne mais je suis contre.
Désolée Philipe Aractingi mais non seulement ton film Bosta est nul, hybride, inconsistant et ne ressemble à rien, mais en plus tu n’as rien compris. Apparemment les bostas du Liban sont destinées à exploser et le symbolisme/catharsis ne sert à rien.
Bénis soient ceux qui n’ont pas assez de fric pour blinder leur voitures, faire de la politique et mourir assassinés ou ceux qui ont assez de fric pour ne jamais prendre le bus ???
On s’amuse comme on peut et quand rien ne va plus on fait quand même. I love life a été une superbe idée de campagne et là, ce que j’aime dans celle-ci c’est que effectivement, i would adore life without tous ces gens. Bon on se dit quand même Elias Atallah n’y figure pas. Est ce parce qu’on l’épargne ou parce on ne le prend même pas en compte ? Tsek tsek tsek J !
Voila donc une image pour l’anecdote, en espérant que le 14 février se passera dans le calme, que la famille Hariri prie son martyr et que l’opposition domptera ses hormones et ses aboiements. En espérant que les casseurs et les désœuvrés des deux cotés ne fassent pas de bêtises en n’oubliant jamais que personne ne mérite qu’on se sacrifie pour lui. Il n’y a que la terre qui mérite qu’on se batte pour elle, la terre, la patrie et la sécurité de ceux qu’on aime.
Ma pensée à moi va et ira plus particulièrement à Samir Kassir, un homme toujours à découvrir et qui ne mourra jamais même dans la mort, parce que ce qui reste de lui n’est pas l’image d’un homme, ni la folie d’un homme, mais des idées semées et libres dans les esprits de plusieurs, de beaucoup de tant d’hommes.
par ordre d'apparition dana la photo: nassralitto (Hassan Nasrallah), Aounito (plus connu sous le nom de Michel Aoun ou je-veux-etre-Bonaparte), Samir Geagea (le criminel de guerre repenti), Saniora (ou l'homme de la situation), Lahoud (je-veux-enterrer-la-chaise-presidentielle-avec-moi-na!), Berri (ou l'homme inutile je danse sur toutes les cordes please ne m'assassinez pas), Walid Bek (ou l'homme a la moto route 66), et finalement Frangie (tellement-degueulasse-que-peu-de-mots-me-representent)
personnellement j'aurais retire Saniora de la liste.. mais bon! that life and we.... love life!
Et dans le pire froid parisien à se référer à Regusto, l'ex Chez André, tenu par Arthur, neveux d'André, qui coupait les cravates de ses clients et les accrochaient au mur, le dernier verre de vin, la dernière pinte de bière, et les cocktails improbables de Miguel, et les inventions d'Arthur, dans la rue Hamra où les cafés du souvenir ferment leurs portes, dans la rue où l'on se saoule sans se saouler et où l'on meurt sans mourir et où l'on vit sans vraiment vivre ; où l’on parle de politique en oubliant de s’entretuer. La où le temps recule sans jamais arrêter d’avancer.
Le retour a été nerveux. Le départ a été craintif. Le séjour a été un retard. Et les retards sont épuisants, et les retours sont nerveux. Un trop plein de nervosité à déverser dans un cri animal qui s’étendra à l’infini jusqu'à en perdre sa valeur, à travers les âges qu’il traversera en s’amplifiant. Jusqu'à en devenir sourd et que plus personne ne l’entend.