vendredi, février 16, 2007

A toi donc encore homme/quai

"Je ne sais pas pourquoi je t’écris a présent. En vérité je n’ai guère pensé à toi depuis que je suis arrivée ici. Mais soudain, après tout ce temps, j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose à dire, et si je ne le note pas rapidement ma tête va éclater. Peu importe que tu le lises. Peu importe même que je l’envoie-en supposant que ce soit possible. Peut être cela se ramène t-il à la chose suivante. Je t’écris parce que tu n’es au courant de rien. Parce que tu es loin de moi et que tu n’es au courant de rien."

Le voyage d'Anna Blume; Paul Auster, 1987

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ahhh, mon ami Paul, il est excellent dans son genre ! Je retiens cette citation de lui :
"You can’t hate something so violently unless a part of you also loves it." (City of Glass, 1985)
les mots les mots et encore les mots

3:47 PM  
Blogger Hoda said...

je suis d'accord avec toi!!!! city of glass est excellent. oh ce cher Paul!

4:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

Certaines présences sont des quais qui affleurent par l'absence d'amarrage..
Un petit coucou :=)
Plein de choses dures, belles chez toi, comme toujours...

2:56 PM  
Blogger Hoda said...

lin.....
ca fait plaisir, au moins comme ca j'ai des petites nouvelles de toi :-)

j'espere que ca va et tu sais finalement i lost my famous blue raincoat if you get what i mean alors oui les choses belles sont parfois dures et parfois les dures sont belles et alors ca se traduit avec les mots des autres.

5:28 PM  

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