samedi, janvier 06, 2007

extrait du carnet de voyage, TETA














Retrouver le goût de ta cuisine et l’odeur de tes soupes. Te revoir pour une dernière fois peut être, accoudée au balcon en plein froid pour me dire au revoir. Te reverrais je téta ? Ta tête penchée, tes tresses parfaites et cet air que tu as quand tu dis : je déteste mes cheveux blancs.

92 ans que tu illumines les lieux où tu passes. Te revoir et recommencer à vivre, mère de ma mère, mère de ma force, génératrice de ma volonté. A la tienne grand mère, la plus belle de toutes.