jeudi, août 07, 2008

Journal de Bord Liban. Jour 1: 22 juillet










Arrivée à Beyrouth. Enfin, le vol 208 Olympic airlines vient d’atterrir. Le voyage fut particulièrement long. Eprouvant. Passer par Athènes m’est désormais pénible.

Arrivée à Beyrouth. Il fait chaud. Il fait long mais la gentillesse macho et libanaise des gendarmes m’a remise de bonne humeur. Sacrés libanais !!!

Les panneaux publicitaires de l’année dernière ont changé. Si en juillet 2007 on ne voyait que des publicités vantant les mérites des complexes estivaux dans les pays du Golfe, Le juillet 2008 expose de nouveau les mérites des chanteuses, des banques et des sociétés locales. C’est bien. Aussi, pour une première fois pour moi, à 4H du matin, il y avait des gendarmes femmes. J’ai adoré les douanes mixtes. Il y avait un air de calme et de fourmilière à mon premier contact avec le Liban, un an d’absence plus tard.

Les tentes du Squat du centre ville ont disparu. La nuit était belle et on rigolait bien avec papa et maman.

J’ai retrouvé ma maison parentale. Le palmier du jardin de notre maison de ville est mort et papa a du arracher toute la plante grimpante de la terrasse. Elle avait l’air un peu nue. Quelqu’un a jugé bon d’accrocher ma boule chinoise dans une plante. Elle a l’air plus heureuse que dans ma chambre…

Le matin s’est levé sur ma maison. Ma mère a fait du café. On a discuté et attendu que papa et Hala ma sœur soient réveillés. J’ai mangé de la pastèque. De la vraie, au cœur bien rouge aux pépins bien noirs.

J’ai revisité ma chambre. Ma maman y avait mis deux ballons. Un de bienvenu et un de joyeux anniversaire, qui était pourtant passé mais les mères n’ont pas de dates. Mes livres étaient là, mon miroir cassé. Un petit cadeau m’attendait sur mon lit de la part de ma plus jeune sœur Nathalie, déjà en Suisse pour son travail.

J’ai bu mon café en essayant de retrouver mes repères, de reconnaitre ce pays qui m’est si familier si proche si connu mais en même temps souvent si étranger.