vendredi, juillet 11, 2008

Le bal des pompiers


J'ai acheté des tickets de tombola mais je n'irais pas au bal... Ce jour là, je serais en uniforme croix rouge pour faire de mon mieux dans les équipes secours. en tout cas j'ai tout perdu après avoir gratté la bande surprise, je n'aurais pas de cadeau à retirer, puis aussi, porter l'uniforme ce jour là me va d'autant mieux que parmi les chefs d'états qui seront présent, il y aura le fils Assad, Bachar face de rat, l'homme qui ne veut pas nous dire où sont nos disparus et nos prisonniers, l'homme dont l'ambition démésurée s'étend au delà de ses frontières pour venir empiéter sur les notres. L'homme qui aime les prisons, qui ment les yeux plantés dans les objectifs des caméras. L'homme qui est aussi loin de la démocratie que peut l'être un dictateur. Alors dans mon uniforme, moi, je mets la haine de coté, et au lieu de me consumer de colère, je participerais à atténuer le mal des gens présents, qui eux seront loin de mes pensées silencieuses. Des pensées qui vont s'entrechoquer au fond de mon âme, jusqu'à ce que je perde toute notion politique. Ce jour là, le 14 juillet, j'imaginerais très fort que la France n'a pas encore commencé à accueillir des dictateurs, que Kadhafi c'était une plaisanterie et Bachar un mauvais rêve, parce que si la France laisse tomber ses valeurs, alors plus aucun de pays ne prendra la défense de ceux à qui on a oté le droit de parler.