lundi, avril 14, 2008

Potentiel

A 28 ans tout devient potentiel. On n’échappe plus au potentiel. Chaque rencontre est une potentielle embauche, un potentiel mari, un potentiel partenaire, un potentiel associé, potentielle occasion patente. Pot Pourri, tente clouée. Potence érigée.

Le retour à l’écriture est-il alors la réflexion inassouvie de cette implacable tristesse propre aux entrailles potentiellement apeurées ?

Cette peur n’est pas apparente, elle n’est pas handicapante. Elle n’emprisonne pas, ne limite pas. Elle habite tout simplement et pousse à dépasser tous les bords du monde. Elle est potentielle et le potentiel est fatiguant.